Cette option s’adresse aux élèves des classes de Première et Terminale, à raison d’une ou deux heures de cours hebdomadaires. Tous les élèves s’intéressant à l’Alsace, désireux de découvrir ou de mieux connaître le patrimoine alsacien dans ses multiples aspects linguistiques, culturels et historiques peuvent s’inscrire à cette option, qu’ils soient dialectophones ou non. La connaissance du dialecte n’est pas nécessaire pour suivre cette option.
L’enseignement s’articule en effet autour de trois grandes composantes : l’histoire et la géographie, la langue et la littérature, et l’art et l’architecture, qui permettent d’approfondir la connaissance de l’Alsace dans ses spécificités, mais aussi dans les contextes français, rhénan et européen. Cette dernière perspective est fondamentale pour nos jeunes, appelés dans l’Europe de demain à devenir davantage citoyens des régions que citoyens des nations.
En ce qui concerne l’examen proprement dit, l’épreuve prend désormais la forme d’un entretien mené par deux examinateurs de compétences complémentaires (historiques, linguistiques, littéraires… l’un au moins des deux étant germanophone ou dialectophone). Une liste de 15 documents (textes, photos, tableaux statistiques, reproductions d’archives, cartes) présentée par le candidat constituera la base à partir de laquelle le candidat sera interrogé. Ces documents devront se regrouper autour de cinq thèmes différents (histoire géographie, économie, langue et littérature, sociologie, environnement, culture, art et architecture…) et constituer autant de séries complémentaires (exemple : le Rhin avec un document historique, un document économique, un texte littéraire…).
Il s’agira pour le candidat d’apporter au cours de cet entretien le témoignage de sa culture générale relative à l’Alsace, de sa capacité à intégrer le sujet étudié dans un contexte national et international et le cas échéant dans une perspective d’avenir. Le candidat aura toujours la possibilité de s’exprimer en français, en alsacien ou en allemand.
L’épreuve dans sa nouvelle définition doit permettre aux candidats, tout en élargissant leur culture, de gagner un nombre de points appréciable au baccalauréat, puisque dorénavant les points supérieurs à la moyenne obtenus à cette épreuve seront affectés d’un coefficient deux.
Emmanuel MATHIOT, professeur d’Histoire Géographie